Projet de bébé
Autres addictions et grossesse
Il peut être très difficile d’admettre que l’on consomme de la drogue.
Tous les produits, même en faible quantité, altèrent la fertilité et ont des effets toxiques sur le fœtus
A tout moment l’arrêt ou la diminution de votre consommation de produits est bénéfique pour vous et votre bébé (sous surveillance médicale étroite)
Il est essentiel de vous faire aider par une personne en qui vous avez confiance
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Quelles sont les conséquences de la consommation de drogues pendant votre grossesse ?
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Les drogues sont dangereuses pour vous et votre bébé si vous en consommez pendant la grossesse et l’allaitement.
Les bébés dont la mère a consommé des drogues peuvent :
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Naître trop tôt et être plus petits que la moyenne
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Avoir des problèmes de santé
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Souffrir de symptômes de sevrage (= syndrome de manque) si leur mère consomme des drogues avant l’accouchement
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Avoir des difficultés d’apprentissage par la suite
Aides à l’arrêt
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Demander de l’aide si vous voulez arrêter la consommation de drogues est essentiel.
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Il n’est jamais trop tard pour arrêter de consommer !
Si vous avez des conduites addictives, il est préférable d’avoir une prise en charge dans un réseau organisé avec plusieurs professionnels de santé (médecin généraliste, psychiatre, addictologue, obstétricien, pédiatre, sage-femme…)
A noter qu’il existe des traitements de substitution de l'héroïne possibles pendant la grossesse. Parlez-en avec votre médecin.
Liens vers les structures qui peuvent vous aider :
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Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) (pour trouver l’adresse de structures qui peuvent vous aider)
Drogues info service : 0 800 23 13 13 (de 8h à 21h appel gratuit depuis un poste fixe)
Écoute Cannabis : 0 980 980 940 (appel anonyme et non surtaxé, disponible 7 jours sur 7 de 8h00 à 2h00)
Cocaïne
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Il est un puissant stimulant du système nerveux.
La cocaïne traverse le placenta et circule dans le sang du bébé.
Les risques pour la grossesse
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Fausses couches spontanées
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Poussée d’hypertension appelée pré-éclampsie (associée à des complications potentiellement graves pour la mère et l’enfant.)
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Décollement du placenta (appelé aussi hématome rétroplacentaire)
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Risque propre à la cocaïne chez la maman : infarctus du myocarde, accident vasculaire ischémique cérébral (AVC), oedème aigu du poumon, dépression
Les risques pour l’enfant
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Malformations (effets neurotoxiques directs)
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Retard de croissance du fœtus et poids insuffisant à la naissance
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Accouchement prématuré
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Complications neurologiques : convulsions, séquelles psychomotrices,
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Syndrome de manque
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Mort subite du nourrisson : passage de la cocaïne dans le lait maternel avec risque d’intoxication du nouveau-né
Cannabis (marijuana et autres dérivés du cannabis)
La consommation de cannabis est à proscrire avant et pendant la grossesse !
Quelques repères
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Il s'agit de la drogue la plus consommée en France.
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Quelles sont les conséquences de la consommation de cannabis ?
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Tout d’abord, le cannabis est un ennemi de la fertilité masculine et féminine.
La consommation régulière de cannabis chez la femme entraîne des perturbations du cycle menstruel et de la qualité de l’ovulation.
Le principe actif contenu dans le cannabis (le tétrahydrocannabinol ou THC) traverse la paroi du placenta pour atteindre le sang du fœtus.
L’effet du cannabis sur le bébé est présent peu importe la forme d’usage : fumé, vapoté, mangé ou pris sous une autre forme. De plus, lorsqu’il est fumé, le cannabis peut avoir les mêmes conséquences que le tabac.
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Les risques pour la grossesse
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Fausses couches spontanées
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Retard de croissance du fœtus
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Accouchement prématuré
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Décollement du placenta (appelé aussi hématome rétro-placentaire) responsable d’une diminution des apports en oxygène du fœtus pouvant conduire à sa mort pendant la grossesse. Cet hématome peut être responsable d’une hémorragie chez la mère qui peut être fatale.
Les risques pour l’enfant
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Trouble du comportement les premiers jours après la naissance
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Hyperexcitabilité, troubles du sommeil
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Risque ultérieur de trouble du développement : l’usage de cannabis pendant la grossesse pourrait nuire au développement du cerveau du bébé et entraîner des problèmes qui peuvent se manifester pendant l’enfance et l’adolescence.
Opiacés et héroïne
En cas de dépendance à l'héroïne, l’avis d’un médecin est impératif
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En effet, il est parfois déconseillé d'arrêter l'héroïne une fois enceinte car l’état de manque pourrait se répercuter sur le bébé et entraîner des souffrances très dangereuses.
Souvent le personnel médical préconise l’utilisation de la méthadone qui va permettre de stabiliser le taux de drogue dans le sang. Le traitement à la méthadone pendant la grossesse ou l'allaitement est sans danger pour votre bébé.
Les risques pour la grossesse
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Fréquent retard du diagnostic de la grossesse et retard du suivi de grossesse.
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Fausses couches spontanées
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Augmentation des contractions utérines notamment pendant les périodes de manque
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Risque infectieux augmenté (VIH, hépatites B, C) avec risque transmission au fœtus.
Les risques pour l’enfant
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Retard de croissance du fœtus
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Accouchement prématuré
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Syndrome de sevrage après un intervalle libre variant de quelques heures à 10 jours après la naissance : troubles respiratoires, convulsions, agitation, irritabilité, troubles du sommeil, difficultés à déglutir et troubles digestifs
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Souffrance fœtale et mort fœtale pendant la grossesse par mécanisme de stress fœtal
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Mort du bébé par la suite : passage des opiacés dans le lait maternel, donc l’allaitement doit être exclu en cas de consommation.
Sources :
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http://www.educationprenataleontario.ca/wp-content/uploads/2016/03/Medicaments-et-drogues.pdf
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B. Courbière, X. Carcopino. KB gynécologie-obstétrique. ECN édition 2019.
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https://www.rpvm.fr/espacepatients/Accompagnement%20d%27une%20addiction
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Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Collège de Gynécologie obstétrique 4è édition. Janvier 2018.
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Suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées ». HAS 2007
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https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/grossesse-difficultes/conduites-risques-intoxication-plomb